Nous, nous ne voyons pas en quoi le fait de demander des autorisations de travail en plus du visa de court séjour pour exercer une activité professionnelle en France résoudrait d’une manière ou d’une autre la question du chômage de centaines de milliers de nos concitoyens.
Il s’agit de surcroît d’une charge extrêmement lourde.
Nous pensons en revanche que l’administration a beaucoup à faire afin de contrôler les abus de travail précaire, que cela concerne des travailleurs nationaux, internationaux ou étrangers.
Ce Gouvernement a mené une action résolue pour que, à l’échelle européenne, l’on mette fin au détournement de la directive sur les travailleurs détachés. Il combat donc les abus de droit et la multiplication de ces courts séjours qui s’enchaînent et qui concernent les mêmes travailleurs non régis par le droit national.
Cela, nous le faisons, mais nous ne comprenons pas en quoi l’ajout d’une demande d’autorisation de séjour au visa de travail et de séjour temporaire afin d’exercer une activité salariée répondrait aux questions qui se posent.
L’opposition se trompe d’outil, sans doute volontairement, pour lutter contre un fléau auquel ce Gouvernement s’est attaqué.