Intervention de Jacques Myard

Réunion du 20 janvier 2016 à 16h30
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Myard :

Il ne s'agit évidemment pas de s'excuser, mais nous devons veiller à ne pas ouvrir des boîtes de Pandore. Le Parlement travaille sous le contrôle de l'opinion publique et de nos concitoyens. Cet amendement me gêne car il place les parlementaires sur le même plan que des représentants de la société civile, alors que chacun doit rester à sa place. Les ONG peuvent être utiles, mais certaines sont manipulées, comme le montre le site animé par deux de nos collègues – un appartenant à l'opposition et l'autre à la majorité – : ces organisations peuvent s'avérer des faux nez de lobbys puissants. Le manège médiatique dans lequel nous vivons aujourd'hui se révèle extrêmement dangereux. Cette commission pourrait être utilisée par des organisations pour exercer des pressions qui n'amèneront aucune transparence, bien au contraire. Je maintiens mon opposition résolue à cet amendement, qui n'est pas anodin et qui porte un risque de confusion.

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