Intervention de Marie-Jo Zimmermann

Séance en hémicycle du 27 janvier 2016 à 15h00
Questions au gouvernement — Violences faites aux femmes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Jo Zimmermann :

Ma question s’adresse à Mme la secrétaire d’État chargée des droits des femmes.

Il y a deux semaines, notre collègue Valérie Boyer a déjà interrogé le Gouvernement sur les incidents extrêmement graves qui se sont déroulés à Cologne. En Europe, l’ampleur du problème dépasse ce que l’on pouvait imaginer, et je tiens à appeler votre attention, madame la secrétaire d’État, sur le fait que, malheureusement, un grand nombre de migrants ne partagent pas notre conception du droit des femmes. Il faut dire la vérité et je regrette qu’il ait fallu plus d’une semaine pour que les événements de Cologne soient connus et servent de catalyseur en brisant l’omerta qui pèse sur le sujet.

Nous sommes confrontés brutalement à la réalité. Il est clair que l’arrivée massive d’une population étrangère, fragilisée, n’ayant pas les mêmes valeurs de vie en société que nous, conduit à une rupture.

C’est d’autant plus préoccupant qu’il y a une écrasante majorité d’hommes parmi ces arrivants. Selon les statistiques 2015 de l’Organisation internationale pour les migrations, il n’y avait que 13 % de femmes contre 69 % d’hommes, et 18 % de mineurs, dont 90 % de jeunes adolescents.

Madame la secrétaire d’État, il faut prendre en compte les problèmes humains qui se posent, mais il faut aussi garantir la sécurité de nos concitoyennes. Cela doit même être une priorité absolue. On ne peut attendre que ce qui s’est passé à Cologne et dans d’autres pays européens se passe demain à Calais, qui est une véritable bombe à retardement, ou ailleurs dans nos villes et nos villages.

Ma question est donc simple. Quelle est la situation en France ? Notre pays est reconnu dans le monde entier comme un modèle pour le droit des femmes. Nous y avons tous et toutes, dans cette Assemblée, collectivement contribué. Pouvons-nous accepter de fermer les yeux sur une réalité qui risque de nous exploser à la figure ?

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