Intervention de Jean-René Marsac

Séance en hémicycle du 27 janvier 2016 à 15h00
Questions au gouvernement — Soutien à la tunisie

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Marsac :

Monsieur le ministre des affaires étrangères, il y a cinq ans, le peuple tunisien renversait un régime autoritaire qui avait gouverné le pays d’une main de fer et pillé ses richesses pendant vingt-trois ans. Félicitée par la communauté internationale, récompensée par un prix Nobel de la paix pour sa transition démocratique réussie, la Tunisie reste cependant confrontée à d’importants défis, politiques, économiques, sociaux et sécuritaires.

Après le départ d’un groupe de députés dissidents, le parti Nidaa Tounes, fondé par l’actuel chef de l’État tunisien, a perdu hier son statut de premier bloc parlementaire au profit du parti islamiste Ennahda. Sur le plan économique et social, on constate une forte progression du chômage et de la pauvreté. Les derniers jours ont été marqués par des manifestations de chômeurs et des affrontements avec la police.

La Tunisie, comme la France, est menacée parce qu’elle a fait le choix de la démocratie. Elle a été gravement atteinte par le terrorisme, au musée du Bardo et à Sousse.

Le Président de la République a reçu vendredi dernier le Premier ministre tunisien, Habib Essid, à l’occasion de sa première visite officielle en France depuis sa nomination. La Tunisie est un bel exemple pour l’ensemble de la région. Il faut l’aider à consolider sa transition politique.

Le Président de la République a annoncé vendredi un plan de soutien à la Tunisie d’1 milliard d’euros sur les cinq prochaines années. Monsieur le ministre, pouvez-vous nous préciser le contenu de ce plan ?

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