je vous demande, s’il vous plaît, de nous donner, de donner à nos agriculteurs, des explications.
Au moment où ces derniers sont dans la rue, dans mon département de l’Aveyron et ailleurs, pour vous demander de réagir à la crise de toutes leurs productions, à leur détresse et à leur colère, vous enjoignez vos représentants à l’Assemblée nationale de rejeter en bloc, et sans aucune écoute de nos arguments, la proposition de loi élaborée au Sénat pour améliorer la compétitivité de l’agriculture.
Ce texte porte notamment sur trois points. Le premier est la rémunération de l’acte de production et l’amélioration du dialogue à établir avec la distribution. Puisque, à vous entendre, tout va bien, allez le dire à nos exploitants qui sont dans la rue !
Deuxième point : la diminution des charges sociales – puisque, contrairement à ce qu’a dit M. le ministre de l’agriculture, le texte aborde bien ce problème. Puisque nos propositions ne valent rien, allez donc leur dire que vous ne changerez rien !
Le troisième point, enfin, est la diminution des contraintes normatives et réglementaires.