Je vois toujours le verre à moitié plein, et je serai moins sévère que vous, monsieur le président. En euros sonnants et trébuchants, c'est-à-dire d'exécution à exécution, les dépenses ont diminué de 7 milliards d'euros entre 2014 et 2015 – 15 milliards d'euros de réduction de dépenses et 8 milliards d'euros de dépenses nouvelles. C'est là un effort significatif. Quant aux recettes fiscales de l'État, en exécution, elles sont supérieures de 6 milliards d'euros. Ces chiffres reflètent bien l'ordre de grandeur de réduction du déficit de l'État annoncé par le secrétaire d'État.
S'agissant de l'amélioration du solde, notamment grâce aux dépenses plus faibles que prévu, qu'est-ce qui relève de l'acquis et qu'est-ce qui tient à un simple report d'un exercice à l'autre ? Je songe particulièrement à l'amélioration du solde des comptes spéciaux.