Les arbitrages n'ont pas encore eu lieu, monsieur Lamour. Néanmoins, je dis au ministère de la défense comme aux autres ministères que les économies réalisées grâce à la baisse de l'inflation et du coût du chauffage ou de l'énergie pourront se traduire par le réexamen d'un certain nombre de lignes budgétaires. Rassurez-vous, cependant : le ministère de la défense est parfaitement capable de… se défendre. Une mission conjointe de l'Inspection générale des finances et du contrôleur général des armées qui vient de s'achever a étudié les écarts de solde par rapport aux prévisions. Nous ne saurions toutefois faire abstraction du fait que plusieurs centaines de millions d'euros auront été économisés dans l'ensemble de nos ministères grâce à la baisse du coût de l'énergie, y compris au ministère de la défense.