Ma question porte sur les problèmes d’accueil en institut médico-éducatif – IME – des enfants atteints de pathologies mentales ou physiques, en particulier dans le département des Côtes-d’Armor.
Sur notre territoire, le nombre de places dans ce type d’établissement est largement inférieur au nombre de demandes et les délais sur les listes d’attente peuvent atteindre deux, voire trois ans. D’après les informations qui m’ont été transmises, on dénombre plus d’une centaine de familles costarmoricaines dans cette situation. Certaines ont même fait le choix d’inscrire leur enfant dans des établissements des départements frontaliers.
Le manque de places pèse donc lourdement sur ces familles. Plus généralement, et concernant cette fois l’ensemble du territoire, je rappelle que cette situation est dénoncée depuis plusieurs années par le Conseil de l’Europe.
En l’absence de places en IME, les solutions alternatives s’offrant aux parents sont restreintes : le placement en école ordinaire, à condition que le nombre d’auxiliaires de vie scolaire soit suffisant, ou le maintien au domicile parental, ce qui n’est pas sans conséquences sur l’activité professionnelle de l’un ou l’autre des conjoints, voire des deux.
C’est pourquoi je me permets de vous demander ce que le Gouvernement entend mettre en oeuvre afin de remédier au déficit de places dans les IME du département des Côtes-d’Armor.