Intervention de Harlem Désir

Séance en hémicycle du 2 février 2016 à 9h30
Questions orales sans débat — Avenir des musées des tissus et des arts décoratifs de lyon

Harlem Désir, secrétaire d’état chargé des affaires européennes :

Madame Dominique Nachury, je vous remercie de cette question sur un dossier important, qui préoccupe beaucoup de Lyonnais mais aussi la communauté muséale, comme vous venez de le rappeler. La chambre de commerce et d’industrie de Lyon éprouve des difficultés à assumer financièrement la gestion des musées des tissus et des arts décoratifs, qui sont sa création, mais qui constituent aussi les témoins du passé industriel de Lyon, de son histoire, et qui sont des acteurs de son rayonnement.

L’État est très attentif à ces musées. La ministre de la culture et de la communication, Fleur Pellerin, a mandaté, en accord avec le préfet de région, une mission de l’Inspection générale des affaires culturelles – l’IGAC – sur le devenir de ces deux institutions. Le rapport de l’IGAC préconise la création d’une personne morale distincte de la chambre de commerce et d’industrie de Lyon pour gérer les musées. Cette personne morale pourrait s’appuyer sur divers partenaires publics et privés, ainsi que sur un conseil scientifique. Cette solution partenariale ne peut exister sans l’implication forte des collectivités territoriales concernées, ainsi que des partenaires privés naturels que sont les industriels du textile de la région.

L’objectif est donc de disposer, dès 2017, d’un mode de gestion adéquat, dans un nouveau cadre juridique, sous forme, soit d’un groupement d’intérêt public – un GIP –, soit d’un établissement public de coopération culturelle.

L’État participera activement à un groupe de travail réunissant tous les partenaires afin d’avancer concrètement sur l’avenir de ces musées. Le travail doit porter sur leur rayonnement scientifique comme sur les aspects de gouvernance et de financement.

Ces deux musées constituent un patrimoine exceptionnel, non seulement pour la ville de Lyon mais aussi pour notre pays. Il faut donc les préserver et les développer, comme vous l’avez souligné, madame la députée.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion