Monsieur le député, vous évoquez la crise agricole et vous m’invitez à me déplacer pour que je me rende compte. Permettez-moi de vous rappeler que, comme beaucoup sur ces bancs, je suis issu du monde rural. Pour ma part, j’ai fait des études agricoles et, si j’ai eu par la suite d’autres choix, je connais bien ce secteur.
Tout en partageant avec vous le constat, je voudrais tout de même que nous nous mettions d’accord sur une chose. Assumer mes responsabilités ne me pose aucun problème. Mais si, dans la crise que nous vivons – prenons par exemple la crise de l’élevage, ou encore la question des céréales –, vous considérez que l’Europe et le monde tels qu’ils sont aujourd’hui, les marchés à l’échelle européenne et mondiale, n’ont aucune influence sur ce qui se passe dans l’agriculture française, à ce moment-là, monsieur le député, nous aurons un désaccord !
Il n’en est pas moins absolument nécessaire de faire preuve de responsabilité, avec le plan de soutien à l’élevage et tout ce que nous faisons et devons encore faire pour aider les agriculteurs à passer cette crise.
S’agissant des mesures structurelles que vous évoquez et de la proposition de loi que nous discuterons demain, je suis d’accord avec certains points du texte.