Je m’oppose totalement, bien entendu, à ces amendements, mais la pêche en eaux profondes est un vrai problème, qui a déjà été abordé dans cet hémicycle. Il s’agit en outre ici de pêche au large de l’Écosse, ce qui en fait un sujet profondément européen. Je souscris pleinement à cet égard aux propos de mon collègue, de M. le secrétaire d’État et du rapporteur. En effet, l’Europe est politiquement très claire sur les questions de pêche. Des accords et des négociations ont eu lieu, qui n’ont pas été simples. Les pêcheurs ont compris les enjeux d’une pêche durable et il s’agit donc là d’une démarche collective, qui a été plutôt bien perçue.
Je tiens cependant à attirer appeler votre attention sur deux points. Tout d’abord, les différents experts ont souvent des avis divergents et les pêcheurs eux-mêmes nous signalent que la question des stocks soulève des points de désaccord. Je précise donc à l’intention de mes collègues écologistes et des autres qui ont déposé des amendements similaires que le stock de poisson n’est pas arrêté du jour au lendemain, mais qu’il fait l’objet de calculs et qu’il peut évoluer. En second lieu, il faut faire confiance aux pêcheurs, qui ne sont pas des destructeurs de la nature et ont conscience de ce qu’une pêche durable contribue aussi à leur avenir.
Je tenais à ramener, à ma façon, un peu de sérénité dans ce débat.