Intervention de François-Michel Lambert

Séance en hémicycle du 3 février 2016 à 15h00
Économie bleue — Après l'article 18

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

Je vous remercie, monsieur le secrétaire d’État, pour cette réponse très claire et très juste.

Ce type d’amendement, vous avez raison, concerne moins cette proposition de loi sur l’économie bleue que la loi sur la biodiversité, mais il n’en reste pas moins que dans certains endroits, comme la baie de Marseille, un « bruit de fond » concernant la pollution persiste et que les élus locaux ne sont quasiment pas engagés – on ne remarque pas non plus un engagement clair de l’État, notamment à travers le préfet.

J’ajoute que ce « bruit de fond » est permanent et que ses origines sont multiples. L’une d’entre elles est actuellement ciblée – ce qui me fait d’ailleurs penser à mon collègue de Lorient – comme si c’était l’unique chiffon rouge à agiter, mais on ne prend pas en compte l’intégralité des problèmes qui se posent, comme le propose mon amendement.

Je le retire néanmoins car il relève plus de la loi sur la biodiversité, je l’ai dit, mais je tenais tout de même à appeler votre attention sur le fait qu’il convient de ne pas attendre la survenue d’une catastrophe : il faut d’agir d’emblée, en faveur de nos côtes et de nos mers, dont la biodiversité et les richesses diminuent.

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