Mon amendement est identique à celui que vient de défendre brillamment notre collègue Patrice Carvalho, mais aussi à un amendement déposé par l’un de nos collègues de l’Union des démocrates et indépendants, ce qui montre que plusieurs groupes politiques, par ailleurs très différents, s’inquiètent de l’impact du chalutage en eaux profondes sur la biodiversité.
Cette question a fait l’objet de nombreuses polémiques et d’une mobilisation citoyenne, notamment de la part d’organisations non gouvernementales, inquiètes de l’impact de cette méthode de pêche – si l’on peut parler de méthode – sur les écosystèmes très fragiles qui se trouvent dans les profondeurs, notamment sur les espèces que leurs caractéristiques biologiques rendent particulièrement vulnérables à la surpêche. Des dizaines de publications scientifiques internationales démontrent les effets ravageurs de la pêche en eaux profondes, notamment ceux du chalutage, sur la biodiversité.
C’est la raison pour laquelle nous voulons, à la faveur de l’examen de ce projet de loi, appeler à nouveau l’attention sur cette question et demander que la France prenne une position courageuse en interdisant cette pratique.