Je partage totalement l’avis de M. le rapporteur et de M. le secrétaire d’État. J’ai du mal à imaginer que l’on puisse proposer ce type de mesure pour les seuls pêcheurs français. Cela signifierait qu’ils n’auraient plus le droit, demain, de pratiquer la pêche qu’ils pratiquent aujourd’hui, alors que tous les pays voisins le pourraient. Cela détruirait 250 emplois, d’après les chiffres qui m’ont été donnés.
Une négociation européenne est en cours. D’après les informations que M. le secrétaire d’État a confirmées il y a quelques instants, et dont nous disposions aussi, elles semblent s’orienter vers un compromis acceptable par tous. En tout cas, nous le soutiendrons et, avec nos collègues du groupe Les Républicains ici présents, je voterai contre ces amendements, s’ils sont maintenus.