Il convient de revenir un moment sur un sujet essentiel pour la région lorientaise. Autant je peux comprendre la cohérence des propos de nos collègues écologistes, autant je ne comprends pas nos collègues du Front de gauche.
Vous savez très bien, comme l’a rappelé Gwendal Rouillard, que toute une économie dépend de ce type de pêche. Pour avoir longuement discuté avec des pêcheurs, je sais qu’ils sont tout à fait conscients que la pêche est aujourd’hui un sujet d’avenir, essentiel pour leur propre survie. C’est pourquoi ils ont engagé depuis des années une démarche, en termes d’équipements et de formation à la pêche, visant à assurer la production de demain.
De plus, comme l’a souligné M. Lurton, il ne faut isoler notre pays sur ce sujet. Pourquoi soudainement la France jouerait-elle le rôle du chevalier blanc de l’Europe, au risque de se retrouver complètement isolée dans cette politique ? L’Europe évolue et accompagne les pêcheurs. Restons constructifs dans nos propos : s’il ne s’agit pas de s’opposer totalement à ce que vous dites, en revanche, votre méthode est surprenante. Il faut arrêter, dites-vous : pourquoi une telle violence ? Elle n’est pas admissible. Il y a, derrière cette activité, des hommes et des femmes qui en vivent. Ils sont conscients que l’évolution sera progressive. Comme l’a rappelé M. Le Bris, aujourd’hui, l’équilibre est atteint pour 75 % des espèces : les choses évoluent dans la bonne direction. Restons donc positifs.