Sur le terrain, des exemples montrent qu’il possible de modifier le rapport de l’agriculture et de l’environnement : c’est un changement culturel et administratif. La recherche de la performance vaut aussi bien pour l’économie que pour l’environnement, les deux étant liés. C’est le cas avec les groupements d’intérêt économique et environnemental, les GIEE, avec l’autonomie fourragère comme stratégie ; je rappelle à ce sujet que 160 millions d’euros sont disponibles, et doivent être employés. C’est le cas avec la structuration plus collective des exploitations, avec les groupements agricoles d’exploitation en commun, les GAEC.
À la demande de la FNSEA, nous avons décidé, avec le Président de la République et le Premier ministre, de soutenir, dès le début de la réforme de la PAC, les investissements de modernisation, en particulier dans les bâtiments d’élevage. C’est tout l’enjeu des plans pour la compétitivité et l’adaptation des exploitations agricoles, les PCAE, dans le cadre des régions. 350 millions d’euros y seront consacrés, pour un effet de levier d’un milliard d’euros sur les trois années à venir. Ces mesures ont déjà des effets concrets ; des discussions ont lieu, en particulier dans des régions telles que la Bretagne ou les Pays de la Loire.