Ne pas avoir une telle stratégie serait la première cause de distorsion de concurrence vis-à-vis de nos voisins européens.
Il nous appartient de redonner un cap à notre économie et de lui permettre de le suivre sans l’entraver en permanence avec des règlements et des interdits.
Cela dépendra de notre volonté de porter un regard lucide sur le monde réel, y compris en rénovant nos méthodes de travail grâce à une veille thématique telle qu’elle est pratiquée dans les Parlements voisins ou encore à des études d’impact enfin sérieuses mesurant plus précisément l’effet des lois sur l’économie et sur l’emploi marchand.
L’essentiel à mes yeux, c’est de délivrer une parole publique qui affirme notre volonté collective de faire face aux difficultés et d’encourager celles et ceux qui les vivent au quotidien.
Au-delà des aspects techniques de cette proposition de loi, il y a le débat d’orientation, et c’est pour moi le plus important.
Vous faites des annonces, monsieur le ministre : Vous voulez enfin avancer sur l’identification, les références au coût, la publication des résultats des entreprises, la simplification et d’autres mesures encore. Mais vous marchez sur une seule jambe, celle de votre seule majorité. Vous courez ainsi deux risques, celui de stériliser par avance le nécessaire débat que nous devons avoir, et, en cas d’échec, celui d’en assumer seul la responsabilité.