Deuxième enjeu, l’investissement et la gestion des risques financiers.
À cet égard, l’article 4 propose de moduler les prêts des agriculteurs afin de gagner en souplesse. La création d’un livret vert, envisagée à l’article 5, permettrait par ailleurs d’orienter l’épargne populaire vers l’investissement dans le secteur agricole et agroalimentaire.
Au nom du groupe UDI, je proposerai également de renforcer le système de dotation pour aléas, sans que celui-ci ne soit fiscalisé. Une telle mesure permettrait vraiment aux agriculteurs de se prémunir contre les aléas et les risques financiers. Osons également la mise en oeuvre, en Europe et en France, d’un mécanisme de sécurisation des marges et des revenus, à l’instar du Farm Bill américain.
Troisième enjeu : la compétitivité. Elle ne se décrète pas sur mesure, mais elle se construit et s’ajuste constamment. Elle suppose aussi d’agir en faveur d’un environnement fiscal et normatif beaucoup plus favorable, plus flexible, afin de libérer l’investissement et d’accompagner une montée en gamme de nos produits à l’export. Si Marc Le Fur l’a déjà rappelé tout à l’heure, je veux le marteler : il faut ajuster le crédit d’impôt compétitivité emploi et rendre les coopératives éligibles à ce dispositif.