les mesures contenues dans ce texte ont été retravaillées et complétées. Elles poursuivent un double objectif : d’abord, parce que c’est urgent, apporter des réponses aux difficultés conjoncturelles actuelles ; ensuite, parce qu’il y va de l’avenir, rétablir la compétitivité perdue de notre élevage et de la filière agroalimentaire française.
Aussi les dispositions qui nous sont soumises aujourd’hui ne sont-elles pas improvisées. Elles sont l’aboutissement d’une réflexion mûrie. Je pense par exemple à la modification du cadre législatif applicable à la contractualisation ; à l’instauration d’un dialogue annuel de filière ; à la mise en place d’un étiquetage précisant l’origine des produits carnés et laitiers ; à la création de nouvelles sources de financement, permettant de drainer l’épargne vers la filière agricole et agroalimentaire. Ce serait très utile. En effet, la France, encore première productrice européenne de produits agroalimentaires, il y a trois ans, n’est plus que troisième, aujourd’hui.