…et être pris en considération lorsque se décident les évolutions qui nous concernent. De fait, l’agroécologie, que Stéphane Le Foll porte au quotidien – et je tiens à l’en remercier – est la formalisation de ce que nous expérimentons dans nos territoires et nos exploitations depuis des années. Je pense par exemple au réseau « Sentinelles de la terre », dans ma circonscription, mis en place par la coopérative Terrena, qui rassemble des agriculteurs volontaires pour tester, dans leurs exploitations, des technologies et des méthodes qui optimisent non seulement les rendements, mais aussi les résultats d’exploitation, tout en préservant l’environnement. Les agriculteurs engagés dans des pratiques innovantes et durables sont sans cesse plus nombreux, encouragés en cela par le Gouvernement : depuis la promulgation de la loi d’avenir, plus de 220 groupements d’intérêt économique et environnemental, les GIEE, ont été reconnus et plus de 7 000 groupements agricoles d’exploitation en commun, les GAEC, ont été créés. Cet appui sur les ressources existantes a également été constaté à l’occasion des concertations menées sur l’enseignement agricole. Le « produire autrement » est promu aujourd’hui dans l’une des neuf solutions – Alimentation intelligente – de la Nouvelle France industrielle.