On commence à la voir sur les étiquettes dans les supermarchés. Le Salon de l’agriculture sera l’occasion à nouveau de renforcer cette démarche. Nous sommes parfaitement cohérents, et parfaitement d’accord pour que la production française soit identifiable par le consommateur. Je rappelle l’engagement que Benoît Hamon et moi-même avions pris, M. Abad l’a évoqué. Je vous ai expliqué pourquoi les négociations à l’échelle européenne avaient été interrompues à l’époque où nous avions engagé le débat : pour un certain nombre de pays, en particulier l’Allemagne, l’origine du produit était le lieu d’abattage. Or, la France est un pays où les animaux abattus sont nés et ont été engraissés sur place, à l’inverse d’autres pays qui achètent des porcelets à l’extérieur de leurs frontières pour les engraisser et les abattre chez eux. Pour notre part, nous avons une filière entière à défendre.