Intervention de Isabelle Le Callennec

Séance en hémicycle du 4 février 2016 à 21h30
Développement régional de l'apprentissage — Motion de rejet préalable

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Le Callennec :

Nous arrivons donc au terme de l’examen de cette proposition de loi de M. Estrosi, désormais président de région, à qui l’on vient de dire qu’il dispose d’une boîte à outils pour développer l’apprentissage. Je continue, avec le groupe Les Républicains, à regretter que les premières années du quinquennat de François Hollande aient abîmé l’apprentissage, si bien qu’il faut désormais rattraper le temps perdu.

Nous n’avons jamais dit que les dispositifs de type contrats aidés ou contrats d’apprentissage s’opposent à ce que nous proposons mais, sur le terrain, les objectifs donnés aux missions locales et aux directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi – DIRECCTE – ont été de faire du chiffre pour les contrats de génération ou les contrats d’avenir, ce dont ont pâti, reconnaissez-le, l’apprentissage et l’alternance en général.

Le Gouvernement semble enfin avoir compris que l’apprentissage est une voie d’excellence, ce que nous disons depuis longtemps. On cite notamment l’Allemagne : je me félicite que vous y soyez allée, madame la ministre ; mais, en début de mandat, nous vous y avions précédée avec un groupe de parlementaires incluant des députés de la majorité. Chacun s’accordait alors à dire que le système allemand pouvait être un modèle à suivre, sous réserve évidemment des différences culturelles.

Je compte donc sur le Gouvernement pour poursuivre les efforts ; et puisque vous refusez le vote et même la discussion des articles et amendements, nous ferons notre travail de contrôle du Gouvernement. Vous nous avez annoncé des mesures, madame la ministre : nous vérifierons leur mise en oeuvre sur le terrain.

Le Président de la République et le Premier ministre ont déclaré vouloir faire confiance aux régions ; nous partageons le même souhait, mais nous regrettons de n’avoir pu commencer, dès ce soir, à travailler sur le fond.

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