Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mes chers collègues, cette révision est inutile. Cette révision est dangereuse.
Nous sommes de plus en plus nombreux à la combattre, à gauche et à droite, et je veux commencer par un mot sur mes collègues de l’opposition, mobilisés contre ce projet. On n’entendait que quelques voix en décembre. Puis, quelques mains se sont levées, début janvier, au bureau politique des Républicains. Et, quinze jours plus tard, vingt parlementaires, que je salue – notamment Guy Geoffroy, Jean-Jacques Guillet, Bernard Debré, ici présents – co-signaient une tribune qui proclamait que, non, la droite n’était pas unanime derrière ce texte. Aujourd’hui, c’est probablement une bonne moitié de notre groupe qui s’oppose au projet. Je veux saluer ici la sagesse et l’ouverture de notre président de groupe, Christian Jacob,