Monsieur l'ambassadeur, vous avez présenté votre mission sous un angle culturel, économique et touristique en soulignant toute l'importance qu'il y avait à favoriser les marques-monde et à développer le potentiel économique sous-estimé de la culture pour accroître l'attractivité de la France.
Mes questions porteront sur trois points principaux.
Dans les documents que vous nous avez transmis figure une carte parsemée de points lumineux correspondant aux étapes du Grand Tour. Il reste toutefois des zones vides. Pourquoi ? Est-ce parce que les territoires concernés ne disposent pas d'outils suffisamment attractifs pour être valorisés sur le plan mondial ? Ou bien avez-vous choisi à dessein de restreindre le nombre d'événements ? Si oui, pourquoi vous être limité à quarante ? Quel raisonnement vous a conduit à établir cette sélection ?
Deuxièmement, quelle sera la suite de votre mission ? L'outil que vous avez créé sera-t-il pérenne ?
Troisièmement, parmi les tartes à la crème que comportent les réformes variées que nous envisageons les uns et les autres, il y a la fameuse attractivité culturelle française, encouragée à l'extérieur par trois grands réseaux. Une vieille recette, presque éculée, veut que l'on crée un British Council, un Instituto Cervantes ou un Goethe Institut à la française. J'aurais aimé avoir votre point de vue sur cette question. Est-ce qu'au regard de la mission que vous menez aujourd'hui, de l'expertise qui est la vôtre dans ces domaines-là, vous avez le sentiment que pour vendre la culture française à l'étranger ou faire venir les étrangers à la culture française en France, il y aurait lieu de relancer une énième fois ce chantier ?