Les femmes qui sont déjà sous un système de protection ne sont pas suffisamment protégées. En effet, malgré le contrôle judiciaire, le sursis avec mise à l'épreuve ou encore l'ordonnance de protection, certains hommes passent à l'acte. Je pense que la responsabilité de l'État est engagée dans le cas de cette femme assassinée à Grande-Synthe, qui avait déposé plainte pour violences conjugales, son compagnon était sous contrôle judiciaire et devait être jugé un mois et demi plus tard, mais il l'a poursuivi en voiture et l'a tuée à coups de revolver, ainsi que le père et la mère de celle-ci, alors qu'elle venait d'appeler le 17. Dans cette affaire, le contrôle judiciaire ne s'est jamais exercé, alors que cette femme s'était présentée quatre fois dans des commissariats. La protection des femmes, lorsque le conjoint veut tuer, est un gros souci.