Cinquièmement, nous ne savons pas l’appliquer, et c’est pourquoi j’ai proposé l’année dernière une proposition de résolution pour y remédier. Car, comme vous le savez, nous n’arrivons pas à expulser les personnes qui ont été déchues pour terrorisme dès lors qu’elles saisissent la Cour européenne des droits de l’homme. J’ai déposé sur un amendement sur ce point.
Enfin, monsieur le garde des sceaux, je ne peux m’empêcher de penser que ces trois mois perdus, ce sont trois mois pendant lesquels on n’a pas fait la guerre aux terroristes, parce que nous sommes divisés et que nous n’avons pas de vrai débat sur le fond, c’est-à-dire les moyens des services de renseignements, les moyens militaires, les moyens de la police. C’est pourtant le véritable sujet et c’est ce qu’attendent les Français.