Il vise, comme les précédents, à supprimer le mot « race » de notre Constitution.
Procéder à cette suppression à l’occasion du présent débat, qui nous interroge sur la Nation, sur la République et sur l’unité nationale, aurait un sens qui nous permettrait de nous rassembler sur tous les bancs de cette assemblée.
Je vous rappelle, mes chers collègues, que c’était un engagement de campagne de l’actuel Président de la République et que cette assemblée en a voté le principe en 2013, tandis que nous attendons toujours la décision du Sénat.
Au moment où nous nous interrogeons collectivement, au moment où nous voulons rassembler, supprimer ce terme de « race » de notre Constitution aurait du sens.
J’entends l’argument du Gouvernement et du rapporteur selon lequel il ne faudrait pas ajouter des dispositions sans rapport avec ce qui est notre priorité, à savoir l’état d’urgence. Je crois cependant que nous avons là une possibilité de nous rassembler autour d’une mesure extrêmement forte sur le plan symbolique, et c’est pourquoi il me semble utile que nous allions dans ce sens.