Pour appuyer l’amendement de notre excellent et honorable collègue Poisson, je voudrais rappeler quelques faits. La Grande-Bretagne impose ses conditions à l’Union européenne, on lui cède. La France paie le prix du sang et demande que l’on extraie des critères de Maastricht son effort de défense, on ne lui cède pas. Quelle est cette République que vous et votre majorité avez en permanence à la bouche, monsieur le Premier ministre, et que vous ne défendez pas lorsqu’il s’agit de soutenir un amendement de bon sens, dans le monde tel qu’il est aujourd’hui ?
Mes chers collègues, vous qui avez la Nation et la République à coeur, adoptez l’amendement de Jean-Frédéric Poisson !