Je ne peux, malgré l’heure tardive – et d’autant que nous demanderons une seconde délibération à la fin de la discussion au sujet de la dissolution – me contenter de donner un avis défavorable.
Je comprends le débat, monsieur Giacobbi. Je vous écoutais attentivement, et je connais bien l’argumentation. Ce débat, nous pourrons peut-être l’avoir un jour. Je suis conscient des heures historiques que vit la Corse, monsieur Pupponi. Un processus est engagé, dans le cadre du statut actuel, vers la collectivité unique, et M. Giacobbi y a d’ailleurs particulièrement contribué. Le Gouvernement dialogue avec les élus que la Corse s’est donnés mais en l’espèce, vous comprendrez que le Gouvernement ne peut accepter votre proposition, aussi avisée soit-elle, alors que le texte en débat tend à inscrire dans la Constitution l’état d’urgence et l’extension de la déchéance.
J’attends aussi de voir, non pas de votre part monsieur Giacobbi, ni de la vôtre, monsieur Pupponi – même si vous êtes un élu de Sarcelles ! – les évolutions en cours aujourd’hui en Corse.