Nos éleveurs sont pris en étau entre des charges exorbitantes et des centrales d’achat qui prennent jusqu’à 70 % des marges. Les filières font face à des abattoirs allemands qui recrutent à 500 euros par mois. Les éleveurs de porcs perdent 6 000 euros par semaine. Je rencontre des éleveurs aveyronnais, pourtant exemplaires, qui n’ont plus aucune perspective d’avenir. Face à l’effondrement des prix, nous souhaitons que vous répondiez précisément et très concrètement sur trois points.
Premièrement, en ce qui concerne l’embargo contre la Russie, qui pénalise les produits agricoles français, la France doit peser de tout son poids pour demander la levée.