Ce qui se joue ici n’est évidemment pas une question de sécurité intérieure. En refusant à Elsa Lefort le droit d’entrer à Jérusalem et d’y mettre au monde son enfant, l’objectif n’est-il pas plutôt de lui refuser le statut de jérusalémite ?
Sans ce statut, cet enfant sera empêché, comme sa mère, de venir ou de vivre à Jérusalem. Pourtant, le droit d’élever ses enfants dans la ville de son choix est un droit inaliénable, inclus dans la Déclaration universelle des droits de l’homme. Ce droit s’impose aussi à l’État d’Israël. Empêcher leur enfant de naître à Jérusalem est une manière inacceptable de les contraindre à quitter cette ville.
Monsieur le Premier ministre, où en sommes-nous des actions menées par la France pour permettre à Elsa Lefort et à son mari Salah Hamouri de vivre en famille à Jérusalem ?