Pour 2016, l’objectif que nous nous sommes assigné ensemble est d’atteindre au moins 1,5 % de croissance. Cet objectif est lui aussi, toujours pour reprendre les termes de la Cour des comptes, « atteignable », à condition d’abord que nous fassions face ensemble, avec d’autres pays, aux aléas internationaux. Que se passe-t-il dans les pays émergents, en Chine, au Brésil ou en Russie ? Que se passe-t-il en Europe ? Nous devons agir pour stabiliser l’économie européenne, en appuyant aussi certains pays en difficulté, comme le Portugal, l’Espagne ou quelques autres.
Nous devons aussi valoriser nos atouts, parmi lesquels, vous l’avez souligné, l’investissement. Notre investissement reprend et les entreprises prévoient qu’il connaîtra cette année une forte hausse, qui devrait atteindre 7 %. Parmi nos atouts, il faut citer aussi l’exportation et le tourisme. Je tiens, pour conclure, à rendre moi aussi hommage à l’action de Laurent Fabius, qui a eu à diriger notre force d’exportation.