Madame la présidente, madame la ministre, madame la présidente de la commission des affaires sociales, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, je tiens tout d’abord à exprimer ma gratitude par rapport à l’accord auquel nous sommes parvenus, dans la concorde et l’apaisement et non par rupture. En aucun cas, il ne s’agit d’un accord médiocre, par une voie médiane mais bien d’une forme d’élévation, d’utopie, bref, d’une sortie par le haut.
Je souhaite ensuite remercier les membres de la commission des affaires économiques qui se sont saisis avec intérêt, et même passion de ce texte dont j’ai été le rapporteur pour avis. Je veux enfin nous remercier tous, si je puis dire, pour avoir abordé ce sujet du chômage avec humilité après avoir fait le constat que nous étions dans une certaine impasse du fait l’obligation de maîtriser la dépense publique et de l’existence d’un marché qui peut fabriquer une croissance sans emploi. Nous en avons de très nombreux témoignages dans nos territoires.
Cette loi, chers collègues, ce n’est pas le grand soir, ni une solution magique, c’est plutôt le matin des bonnes volontés. Quelques décennies d’expériences et de compagnonnage avec ATD Quart Monde pour ma part, l’expérience ensuite au sein d’une entreprise en milieu rural rendent humbles et prudents. Tout le mérite reviendra aux acteurs des territoires qui s’empareront de cette possibilité d’expérimentation. Pour notre part, nous avons fait le plus facile, chers collègues.
Je ne vais pas revenir sur les différentes modalités du texte avant que Jean Lassalle conclue brillamment notre discussion.