Avant de vous passer la parole, je voudrais moi aussi vous poser une question sur les droits de l'homme en Hongrie et en Pologne, et, par voie de conséquence, pour tout le groupe de Visegrad. Il y a là des effets de distorsion sur lesquels nos présidents de Parlement ne sont peut-être pas tout à fait assez vigilants. La forte résistance opposée à l'accueil des réfugiés constitue une forme d'égoïsme que combat, par sa forme même, le Conseil de l'Europe.
J'entends bien votre demande de mieux articuler l'APCE et la Commission des Affaires européennes en faisant précéder les parties de session de l'APCE d'au moins une information sur les travaux qui y seront menés. S'agissant du déficit de notoriété, je me souviens que, lorsque j'étais membre du Parlement européen, nombre de mes collègues, élus nationaux, ne savaient pas non plus ce qu'était le Parlement européen ni comment il fonctionnait. Malheureusement, Strasbourg paraît parfois loin de la France !
Auriez-vous également des éléments concernant les Balkans où nous devons rendre d'ici peu. Avec la crise des migrants, la question du Kosovo, de la Macédoine redevient importante. Le Conseil de l'Europe a-t-il une position particulière ? Par ailleurs, les conventions du Conseil de l'Europe suscitent, comme vous l'avez dit, beaucoup d'écho. Il faudrait le rappeler à nos collègues.