Oui, celui qu'on emprunte.
En tout cas, il y a eu un milliard d'euros de décaissements de moins.
Deuxième question : si nous replaçons les PIA dans le contexte macro-économique de la France, nous nous rendons compte que les investissements de l'État n'ont pas augmenté. Notre pays connaît un problème d'investissement à la fois public et privé, mais je me concentrerai sur la sphère publique. Le montant des investissements de l'État, qui représentent en moyenne 8 % de ses dépenses totales depuis 2008, n'a pas du tout progressé avec les PIA. Pour le dire de manière peut-être un peu caricaturale, ceux-ci n'auraient-ils servi qu'à définir des projets prioritaires, et non à augmenter l'investissement ? S'agit-il seulement, avec les PIA, de redéfinir les objectifs prioritaires ? Ou pouvons-nous aussi faire progresser l'investissement public ?
Troisième question : puisqu'un certain nombre de projets des PIA ont vu leurs crédits baisser par rapport à ce qui était prévu, notamment à la suite de redéploiements, des tendances se dessinent-elles, en termes de secteurs concernés par ces redéploiements ?