Intervention de Ségolène Neuville

Séance en hémicycle du 16 février 2016 à 9h30
Questions orales sans débat — Centres hospitaliers de saint-affrique et millau

Ségolène Neuville, secrétaire d’état auprès du ministère des affaires sociales et de la santé, chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion :

Monsieur le député, vous évoquez une question essentielle : la situation des hôpitaux dans des zones pouvant être désertées par les professions médicales. Afin de mieux répartir l’offre de soins, la loi de modernisation de notre système de santé prévoit la mise en place de groupements hospitaliers de territoire ; cette mesure a d’ailleurs été saluée par votre assemblée au-delà des clivages partisans.

Quel est notre objectif ? Il est de permettre aux établissements publics de santé d’assurer la prise en charge optimale des patients sur un territoire donné. C’est pourquoi il faut que plusieurs établissements se retrouvent autour d’un projet médical partagé, afin de se répartir les spécialités et de permettre aux médecins de se partager entre plusieurs hôpitaux : vous savez comme moi que les médecins préfèrent se rendre dans des établissements où ils savent qu’ils peuvent travailler avec des collègues, et non de manière isolée.

Au cours de l’année 2015, un travail technique a été organisé par l’agence régionale de santé de Midi-Pyrénées, en liaison avec la Fédération hospitalière de France, pour esquisser les contours probables des groupements hospitaliers de territoire et les coopérations possibles, en tenant compte des flux de population sur l’ensemble des territoires concernés.

Depuis le début de l’année 2016, l’agence régionale de santé rencontre chaque directeur et chaque président de commission médicale d’établissement des établissements supports identifiés pour les quatorze groupements hospitaliers de territoire envisagés à ce jour, en vue d’accompagner la mise en oeuvre de ceux-ci au 1erjuillet 2016. La ministre des affaires sociales et de la santé a demandé aux agences régionales de santé d’être à l’écoute des élus pour définir ces nouvelles coopérations.

Concernant plus spécifiquement votre territoire, monsieur le député, compte tenu des caractéristiques du sud du département de l’Aveyron, le centre hospitalier de Millau, qui a une direction commune avec le centre hospitalier universitaire de Montpellier, et le centre hospitalier de Saint-Affrique travaillent ensemble, depuis l’été 2015, à l’élaboration d’un projet médical partagé. Je vous invite par conséquent à prendre contact avec l’agence régionale de santé, qui, je le répète, a pour instruction d’être à l’écoute des élus.

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