Vous avez évoqué, madame la députée, la crise sanitaire liée à l’influenza aviaire. Cette crise a nécessité une décision lourde sans laquelle, on l’oublie trop souvent, le virus aviaire aurait des conséquences économiques majeures pour la filière du gras comme pour l’ensemble des filières liées, de près ou de loin, à la volaille.
Cette décision porte notamment sur des compensations, le vide sanitaire incluant des mesures de biosécurité pour éradiquer la présence du virus, lequel touchait aussi, il faut le rappeler, la filière des accouveurs puisque certains reproducteurs en étaient atteints. Nous nous efforçons donc de mettre les choses à plat pour que notre pays sorte indemne de la grippe aviaire.
Contrairement à ce que vous dites, madame la députée, la Confédération paysanne, la Coordination rurale et le Mouvement de défense des exploitants familiaux, le MODEF, ont été reçus au ministère, où j’ai donc rencontré tous les acteurs.