Intervention de Barbara Pompili

Séance en hémicycle du 16 février 2016 à 9h30
Questions orales sans débat — Projet de déviation de la route nationale 7 livron-loriol

Barbara Pompili, secrétaire d’état auprès du ministère de l’environnement, de l’énergie et de la mer, chargé des relations internationales sur le climat, chargé de la biodiversité :

Monsieur le député, je vous prie de bien vouloir excuser mon collègue Alain Vidalies, qui n’a pas pu être présent ce matin dans cet hémicycle.

Je tiens tout d’abord à vous assurer de l’importance que le secrétaire d’État chargé des transports attache au respect des engagements pris par l’État afin d’améliorer non seulement la sécurité et la qualité de vie des habitants, mais également la fluidité du trafic local et de transit sur cette portion de la RN 7. Je rappelle que la réalisation d’une première phase de ce projet est inscrite à hauteur de 68,6 millions d’euros au contrat de plan État-région de la région Rhône-Alpes, avec un engagement financier de l’État de 45 millions d’euros. Il s’agit là d’un engagement fort de l’État en faveur de la concrétisation du projet.

Vous le savez, les études de conception détaillée de cette opération, menées sur la base du projet déclaré d’utilité publique, ont mis à jour des enjeux environnementaux et hydrauliques nouveaux qui ont conduit à en renchérir considérablement le coût. Le parti d’aménagement a ainsi été revu pour une infrastructure à deux fois une voie, mais le coût total de ce projet de déviation est désormais estimé à 146 millions d’euros à terminaison.

Afin de tout mettre en oeuvre pour que le projet entre dans sa phase opérationnelle, il est indispensable d’identifier définitivement une solution fonctionnelle et soutenable du point de vue budgétaire. C’est le préalable à la prise de la déclaration de projet, nécessaire à l’engagement des travaux que vous appelez de vos voeux. Les services étudient actuellement une optimisation du calendrier afin d’engager ces premiers travaux au plus tôt. Ils devraient concerner la section centrale du tracé, celle du nouveau franchissement de la Drôme. Vous comprendrez toutefois qu’il n’est pas possible d’engager ces travaux sans qu’un accord de principe soit préalablement obtenu pour inscrire à la prochaine contractualisation les crédits supplémentaires nécessaires à la réalisation des sections nord et sud, indispensables à la continuité fonctionnelle de la déviation.

J’appelle donc à la fois votre attention et votre compréhension sur le fait que cet aménagement est complexe. Les enjeux dont vous avez rappelé l’importance du point de vue local, mobilisent pleinement le Gouvernement. Nous faisons en sorte que les solutions pragmatiques et réalisables soient engagées au plus vite afin de répondre au besoin des populations tout en respectant les impératifs environnementaux.

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