Monsieur le député, le Grand Paris des transports vise à la fois le renforcement du réseau existant et la construction d’un nouveau métro automatique. À terme, en quinze ans, 200 kilomètres de lignes seront construits, soit autant que l’ensemble des lignes du réseau actuel du métro parisien.
Le volontarisme du Gouvernement sur ce dossier se traduit notamment par l’accélération du calendrier de certaines lignes, afin d’assurer dès 2024 la liaison avec les aéroports. Cette accélération concerne aussi la desserte du plateau de Saclay par le premier tronçon de la ligne 18, d’Orly au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives – CEA –, qui sera mis en service non plus en 2027, mais dès 2024.
Il s’agit ainsi d’assurer la desserte d’un pôle de développement majeur pour la région et notre pays. La totalité de la ligne jusqu’à Versailles Chantiers, soit 35,5 kilomètres, sera bien en service d’ici 2030. C’est un engagement clair, qui représente un effort considérable, avec près de 3 kilomètres de métro à construire par an pour ce seul ouvrage, pour un coût de 3 milliards d’euros !
Les exigences posées – je vous le dis en toute transparence – sont déjà très fortes. Les équipes de la Société du Grand Paris – SGP –, établissement public de l’État en charge de la réalisation, oeuvrent au mieux, avec le soutien des services de l’État, pour la réalisation de ce grand projet.
L’enquête publique se déroulera dès la fin du mois de mars. Elle apportera un éclairage sur les attentes locales et permettra à chacun de se saisir des éléments essentiels concernant ce projet, de mieux comprendre les contraintes et les opportunités qu’il représente.
La SGP poursuivra en parallèle les études d’avant-projet, qui permettront de définir précisément le calendrier prévisionnel et les modalités de réalisation. Il est trop tôt aujourd’hui pour dire quelle est la meilleure façon de procéder afin d’assurer le respect des échéances. La SGP désignera ainsi dans les prochains jours la maîtrise d’oeuvre de cette ligne. Celle-ci aura notamment pour mandat d’étudier une hypothèse de travaux en continu depuis le CEA, d’abord jusqu’à la gare de Saint-Quentin Est, puis au-delà.
Sur la base de ces éléments techniques et objectifs, le calendrier de réalisation sera soumis d’ici la fin 2017 au conseil de surveillance de la SGP, après avis du conseil d’administration du Syndicat des transports d’Île-de-France – STIF –, dans le cadre de l’approbation du dossier d’avant-projet. Soyez assuré, monsieur le député, de la totale mobilisation du Gouvernement sur ce dossier.