Intervention de Manuel Valls

Séance en hémicycle du 17 février 2016 à 15h00
Questions au gouvernement sur des sujets européens — Crise des réfugiés

Manuel Valls, Premier ministre :

Il faut être cohérent. Compte tenu de qui se passe en Syrie – les bombardements russes sur des populations civiles du côté d’Alep, et les initiatives d’un certain nombre de pays de la région –, la situation ne s’arrangera pas, et des réfugiés continueront à fuir les zones de combats. Nous savons que la solution est d’abord politique, diplomatique et militaire, en Syrie comme en Irak.

Dès à présent, il faut appliquer le plan d’action conclu le 22 novembre par l’Union européenne et la Turquie. Une enveloppe de 3 milliards d’euros est prévue pour aider les réfugiés syriens qui se trouvent sur le territoire turc. La Turquie doit désormais tenir pleinement ses engagements. Il faut également assurer un contrôle effectif aux frontières extérieures de l’Union européenne, comme le prévoient les accords de Schengen. Pour cela, il faut adopter dans les plus brefs délais les deux propositions faites par la Commission : d’abord, créer un véritable système de gardes-frontières européens, ensuite, mettre en place des contrôles systématiques à l’entrée de l’espace Schengen.

Enfin, sur le territoire européen, les décisions concernant les centres d’accueil et les relocalisations doivent être appliquées.

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