Monsieur le Premier ministre, voici une semaine vous déclariez que la Commission européenne agissait « trop peu ou trop tard » pour résoudre la crise agricole. Au passage, vous vous exonériez de toute responsabilité dans la détresse vécue par nos éleveurs.
Oui, la réponse est en grande partie européenne, mais c’est avant tout à votre Gouvernement de la promouvoir. Malheureusement il n’en est rien, puisque votre ministre de l’agriculture est une nouvelle fois revenu les mains vides de Bruxelles. Pire, il s’est laissé dicter, par la Commission européenne, un calendrier totalement déconnecté de la souffrance de nos éleveurs.