Intervention de Isabelle Attard

Séance en hémicycle du 17 février 2016 à 15h00
Débat de contrôle sur la politique nationale en matière d'enseignement supérieur

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Attard :

…alors que des médaillés du Centre national de la recherche scientifique – CNRS – , y travaillaient et participaient par leurs publications à la gloire de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Monsieur le secrétaire d’État, que pouvez-vous faire pour répondre à cet appel au secours, et voulez-vous y répondre ?

Sachez enfin que les universitaires ne se laisseront pas faire sans rien dire. Comme le slow food a répondu à la malbouffe, la « désexcellence » répondra à la compétitivité sans transmission des savoirs et, je l’espère, un nouveau modèle de l’enseignement supérieur verra rapidement le jour.

1 commentaire :

Le 18/02/2016 à 12:18, laïc a dit :

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"Comme le slow food a répondu à la malbouffe, la « désexcellence » répondra à la compétitivité sans transmission des savoirs et, je l’espère, un nouveau modèle de l’enseignement supérieur verra rapidement le jour."

C'est censé avoir un sens cette phrase ? Déjà, slow food, on se demande ce que c'est, il faudra demander à l'Académie française, mais ce n'est pas ça le problème le plus important. On a l'impression que la compétitivité passe par le refus de la transmission des savoirs, comme s'il était dans la mission des gens qui travaillent de manière compétitive de faire de l'enseignement. Mais en plus, à suivre Mme Attard, pour faire de la transmission de savoir, il faudrait abandonner toute velléité d'excellence, autrement dit être médiocre, et quand on est médiocre, là on est forcément capable de transmettre son savoir (médiocre également bien sûr ) aux autres. Et là la médiocrité de l'enseignement répondra à la compétitivité qui n'enseigne pas... Vraiment bizarre le discours de Mme Attard.

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