Intervention de Najat Vallaud-Belkacem

Séance en hémicycle du 17 février 2016 à 15h00
Débat de contrôle sur la politique nationale en matière d'enseignement supérieur

Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche :

Madame la députée, j’entends vos inquiétudes quant au délabrement des bâtiments. Il existe effectivement des situations difficiles ; nous recherchons actuellement des financements et le moyen que l’immobilier soit dévolu aux universités afin qu’elles puissent plus rapidement résoudre ces questions. Ce dossier progresse ; n’ayez crainte, il aboutira assez rapidement.

Pour autant, il ne faut pas sombrer dans une vision exagérément négative, qui desservirait l’image de l’enseignement supérieur. Un tiers de l’immobilier universitaire date de moins de dix ans, un autre tiers, plus ancien, est aux normes. C’est dans le dernier tiers que se concentrent les difficultés, particulièrement en matière de performance énergétique et d’adaptation des bâtiments aux usages pédagogiques issus de la révolution numérique.

Nous avons d’ores et déjà dégagé des moyens importants, notamment dans le cadre des contrats de plan État-région. L’État, je le rappelle, apporte près de 1 milliard d’euros, orientés presque exclusivement sur les travaux de réhabilitation des bâtiments d’enseignement supérieur. D’autres contributions, venant des régions ou du FEDER, s’y ajoutent. Par ailleurs, des moyens ont été dégagés dans le cadre des plans Campus.

La précarité concerne tout autant les étudiants que les personnels. J’ai détaillé nos actions en faveur des logements et des bourses destinés aux étudiants. Je rappelle que la nouvelle prime pour l’activité, et nous nous sommes beaucoup battus pour cela, concerne aussi les étudiants. Ils seront plusieurs centaines de milliers à en bénéficier. Je pourrais également mentionner l’implantation d’une trentaine de centres universitaires de santé sur le territoire, un objectif que nous sommes sur le point de l’atteindre. Quant au plan « bibliothèques ouvertes », il permet aux étudiants, et notamment à ceux qui travaillent, de pouvoir étudier le soir ou le week-end.

S’agissant de la précarité des personnels, nous travaillons avec les organisations syndicales à un agenda social. Tous les sujets sont abordés, aucun n’est mis sous le tapis ! Les conclusions seront tirées en septembre ou en octobre. Sur ce point aussi, nous avançons.

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