La surveillance financière est évidemment un élément-clé de la lutte contre le terrorisme. Considérez-vous que le renseignement financier fonctionne bien dans l'Union européenne ? Peut-il rester circonscrit à l'Union ? Dans le cas des oeuvres d'art, vous l'avez dit, d'autres partenaires peuvent être concernés. Le problème a-t-il été discuté au niveau du G20 ?
La commission des affaires européennes vient de se rendre en Grande-Bretagne, où je me suis moi-même déplacé à cinq reprises. Les choses ont évolué. Les Britanniques ne posent plus comme condition le non-approfondissement de la zone euro. Quelles sont les propositions de la France en la matière ? Les Britanniques ne parlent plus non plus du veto des pays hors zone euro sur les décisions des pays de la zone euro. Je suis donc assez optimiste.
Permettez-moi pour finir de corriger votre tout dernier propos : la situation française n'est pas redevenue bonne. Deux commissaires européens, dont M. Moscovici, ont insisté sur le fait que la France avait des difficultés et devait conduire des réformes structurelles profondes.