Puisque vous êtes la porte-parole de M. le ministre de l’intérieur, madame la secrétaire d’État, je vous prie de bien vouloir lui transmettre une question supplémentaire.
J’entends bien la nécessité de restituer les armes mais l’arsenal d’ETA n’est pas constitué d’un bloc : des armes sont partout sur le territoire et pour orchestrer le dépôt des armes, je crois qu’il est absolument indispensable – nul ne peut le nier – d’organiser une véritable rencontre autour d’une table afin de savoir comment engager ce processus et de décider du sort des prisonniers. Les droits de l’homme s’appliquent également à ces derniers. Ils n’en sont pas exclus !
Je le répète, la société basque demande que les États, les gouvernements de Paris et de Madrid se mobilisent et engagent la poursuite de ce processus de paix afin que ce territoire tourne définitivement le dos à la violence.