Comme vous pouvez l’imaginer, madame la secrétaire d’État, je ne peux pas me satisfaire de votre réponse, pour deux raisons. Premièrement, RTE a toujours nié le fait qu’il existe un transit européen, ce que le député européen Dominique Riquet et moi-même, qui travaillons sur le sujet, ne cessons de répéter. Aussi, madame la secrétaire d’État, je vous remercie d’avoir souligné cet argument, que RTE réfute. Il faudra que l’entreprise s’explique enfin sur l’impact de cette ligne. Vous qui connaissez bien la région, madame la secrétaire d’État, autorisez-moi à préciser qu’une ligne qui passe de 6 à 24 fils aura un profond impact sur le territoire de la Pévèle.
Deuxièmement, l’enfouissement de la ligne est présenté comme impossible par certains et comme faisable par d’autres. Ce point mérite réflexion. RTE doit du moins donner le sentiment aux acteurs d’avoir véritablement, sereinement et efficacement étudié la question, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.