J'aborderai plusieurs questions relatives à la politique étrangère de l'Allemagne. D'abord, quelles sont vos relations exactes avec la Turquie ? Il me semble que ce pays joue et a joué un rôle ambivalent vis-à-vis de la crise irako-syrienne. Sur la Syrie, quelle est votre position sur la sortie de crise politique ? Je crois que la situation est en train d'évoluer.
Chère aux Américains, la politique de sanctions aboutit souvent à des impasses et à des lourdeurs, car il est aisé de savoir comment on y entre, mais beaucoup moins de savoir comment l'on en sort. Croyez-vous vraiment qu'il soit possible de faire plier la Russie avec ce genre de politique ? Je suis très dubitatif.
S'agissant des réfugiés, la déclaration de la chancelière Angela Merkel Merkel relative à l'accueil de 800 000 d'entre eux a ouvert la boîte de Pandore. Je crois qu'il faut le dire franchement, comme on le fait entre amis.
Enfin, ne pensez-vous pas que nous arrivons au bout d'un logiciel européen qu'il va falloir changer ? Je n'en dirai pas davantage, mais la crise qui s'annonce va durer dix ans.