De manière générale, et pas seulement en France, l'appétence est moindre pour le capital-risque que pour le capital-développement. Les grands acteurs institutionnels, banques et assurances, investissent de préférence dans des sociétés qui ont un chiffre d'affaires, surtout depuis l'éclatement, en 2000, de la bulle internet. En outre, le secteur des écotechnologies n'est pas le maillon le plus fort : on crée beaucoup plus de sociétés internet ou biotech.
Pour répondre à votre première question, nous investissons également avec des fonds étrangers ainsi qu'avec des fonds corporate, montés par de grands industriels qui cherchent de nouvelles technologies. Dans la société Aledia, par exemple, qui développe des LED de nouvelle génération, nous avons investi avec Valeo et Ikea, qui représente 80 % des ventes d'ampoules dans le monde.