J'ajoute que notre action en fonds de fonds vise à créer des fonds dont les capacités d'investissement sont suffisantes pour accompagner les entreprises jusqu'à la cotation en bourse, car il existe une carence de marché dans ce domaine. Depuis deux ou trois ans, nous avons donc renforcé le segment dit du « growth », qui se situe entre le capital-risque et le capital-développement, pour créer des fonds de 200 à 300 millions d'euros dont l'emprise est souvent française et européenne et qui présentent l'intérêt, d'une part, de pouvoir prendre des tickets de 20 à 30 millions d'euros pour accompagner jusqu'à la phase de commercialisation massive des entreprises ayant de gros besoins capitalistiques et, d'autre part, d'être visibles, en raison de leur taille significative, des investisseurs étrangers qui ne s'intéressent à un pays européen que s'ils peuvent investir de 15 à 20 millions d'euros en fonds de fonds.