Pour des personnes qui ont exprimé la volonté de participer à des activités terroristes et à des actes de guerre, et sont passés à l’action, c’est évidemment bien faible. En clair, même si nous avons changé de ministre de la justice – plusieurs d’entre nous avaient alors exprimé un a priori plutôt favorable –, il semble que la doctrine Taubira, qui consiste à refuser de considérer ces personnes qui partent faire le djihad comme des acteurs de crimes de guerre ou de génocides ou, du moins, des complices de ces crimes, elle, n’a pas changé. Elle est toujours celle de votre gouvernement.